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Écrire un roman, c'est voyager dans l'imaginaire. Mais l'inspiration se nourrit de la réalité.Époques, lieux, personnages ou intrigues, les racines d'un roman sont profondes. Explorez mes CHEMINS D'ÉCRITURE.Quand on écrit, on lit beaucoup. Mes coups de cœur sont sur L'ÉTAGÈRE DU HAUT.Pour les news de mon univers littéraire, c'est l'ACTUALITÉ.Et pour les plus curieux, ouvrez L'AUTRE PORTE. Bonne lecture...

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Le renouveau des Mille et Une Nuits

02/09/2022

Le renouveau des Mille et Une Nuits

En ce début de XXIème siècle, bien après que Sheherazade ait conté mille merveilles au calife de Bagdad pour sauver sa propre vie et celle de sa sœur, apparaît L'ECLAT DE NOUR, une histoire qui se place délibérément dans la tradition millénaire des Mille et Une Nuits. Tout y est : le combat du Bien et du Mal à travers la construction d'histoires à tiroirs, l'aventure, l'humour, la poésie et la féérie.

Le conte, qu'il soit d'Orient, d'Occident ou d'ailleurs, a toujours eu pour fonction d'exposer et de définir les principes de morale nécessaires au bon développement d'une société.

Le monde change, évolue, et par rapport aux Nuits, L'ECLAT DE NOUR se différencie par son style et ses personnages. Ceux-ci sont plus contemporains, tout comme les sujets abordés. Car derrière les péripéties des protagonistes que sont le roi Hassan, la princesse Nour et Tayeb le pêcheur, sont explorés des thèmes qui habitent notre époque, principalement le féminisme et l'homosexualité. Â l'obscurantisme du fanatisme religieux s'oppose ici un Islam de lumière, le même que l'on retrouve dans les Nuits de l'ancien temps. Il n'en reste pas moins que ces thèmes de tolérance, de fraternité et d'amour sont universels. Déjouant les pièges du Mal, ils guident, au-delà même de toutes croyances et religions, toute civilisation en quête de justice et de bonheur.

 

De la magie du bouche-à-oreille

02/09/2022

De la magie du bouche-à-oreille

De l'importance des contes de fées

09/07/2022

De l'importance des contes de fées

Il y a quelques années, alors que je participais à la désignation du prix littéraire Man Booker Prize, un différend m’opposait régulièrement à un autre membre du jury. Nous nous entendions bien et partagions de nombreux goûts. Mais un sujet nous opposait : la question du réalisme. “C’est un conte de fées” était peut-être ce que mon confrère pouvait reprocher de pire à un livre. Ce à quoi j’objectais : “Et alors, où est le problème ? ”

Ces échanges n’étaient que d’aimables plaisanteries entre collègues, mais je disais tout de même cela sérieusement. Prenez l’opéra, la danse, la musique classique, le théâtre, la poésie – à peu près toute forme d’expression artistique – et vous trouverez de multiples histoires qui ne prétendent pas à une once de réalisme. Engelbert Humperdinck et son opéra Hansel et Gretel, le Château de Barbe-Bleue de Bela Bartok, L’Oiseau de feu de Stravinski, Le Casse-noisettes ou La Belle au Bois dormant de Tchaïkovski, La Reine des fées d’Edmund Spenser, La Tempête et Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare.

 

Alors pourquoi diable seuls les auteurs de littérature pour enfants auraient-ils le droit de parler de fées et de magie ?

 

Il existe bien quelques exceptions, mais, en règle générale, tout ouvrage évoquant les sorcières, les magiciens, les fantômes, les esprits et les fées est vu comme fantaisiste, pour ne pas dire saugrenu. Pourquoi ? Pourquoi ces thèmes, autrefois considérés comme des aspects intangibles mais respectables de l’existence, sont-ils aujourd’hui ignorés ou méprisés ?

 

J’estime que la perte de ces fictions révèle une perte plus grande encore, résultant de l’indéniable consolidation du règne de ce couple infernal “d’ismes” : le réductionnisme et le matérialisme. Il fut un temps où nous vivions dans un monde habité, où les humains étaient des créatures qui percevaient des choses, mais étaient également perçues par d’autres. Vivre dans ce monde signifiait vivre aux côtés de forces vitales échappant à notre contrôle, résistant à toute volonté humaine, rétives à toute prédiction tout comme à l’enfermement.

Peu importe de savoir si Shakespeare croyait à l’existence des fées. Il possédait dans son répertoire une idée de la fée qui lui permettait de mettre en scène l’irréductible folie de la condition humaine.

 

Les cultures qui nous ont précédés étaient plus extraverties que la nôtre. Ces réalités invisibles, que nous avons internalisées et que nous avons tendance à traiter au mieux comme des métaphores poétiques et au pire comme des troubles psychiatriques, étaient ordinairement pensées comme des présences extérieures, des formes imaginaires de vérités invisibles. Shakespeare vivait encore dans un monde où “le réel” n’était pas réduit au tangible et au matériel. Si intangibles soient-ils, un rêve, un souhait, une impulsion, un instinct n’en sont pas moins “réels”. On ne conteste pas la réalité d’un rêve. On peut s’interroger sur le sens du rêve, mais c’est un autre sujet. On ne remet pas non plus en question le caractère réel de la peur, de la joie ou de l’embarras. On peut dire que ces réactions sont irrationnelles ou inappropriées, mais là encore, à moins que la personne faisant état de ces sentiments ne mente, la peur et la joie sont de puissantes réalités pour le sujet qui les ressent, quelle qu’en soit leur cause.

 

La question n’est pas de savoir si les fées, les dieux ou les anges existent réellement. Les fées, les dieux et les anges peuvent, et même devraient, être pensés comme des manifestations de tout ce qui reste de mystérieux et d’inconnu dans un monde dont de multiples facettes ne nous sont pas aisément accessibles et représentent néanmoins des dimensions fondamentales, douées de sensibilité et occupant un certain espace. Penser le monde comme un assemblage de dimensions autres que celles que nous connaissons – potentiellement plus essentielles et plus sensibles que les nôtres – n’est pas seulement une expression de modestie mais une perspective singulièrement rationnelle.

 

Le philosophe et psychiatre Iain McGilchrist part de l’hypothèse que nous avons laissé l’hémisphère gauche de notre cerveau prendre le dessus – déconstruisant, délimitant et surexpliquant tout à l’excès, et nous laissant profondément seuls au milieu d’un monde dépeuplé et apparemment mort. Pour lui, l’hémisphère droit de notre cerveau, celui qui absorbe sans discrimination, le siège de notre intuition qui n’écarte ni ne juge mais observe du coin de l’œil au lieu de scruter le monde, cette partie de notre cerveau a vu son influence reculer dans notre culture. La culture s’est ainsi égarée, et nous avec elle.

 

C’est ainsi que le monde qui, en dépit de tous ses chagrins, paraissait sous la plume du poète Matthew Arnold “si divers, si beau, si nouveau” est devenu aujourd’hui “une plaine obscure balayée d’alarmes confuses de lutte et de fuite” – non parce que la nature du monde aurait changé, mais parce que notre façon de le percevoir a changé de manière si radicale et si décourageante. Cette évolution a signé la fin de l’émerveillement, la fin de la fascination du religieux et pire encore, la limitation de la palette esthétique. Si vous êtes aussi fondamentalement convaincu que moi que les arts repoussent les limites de l’expérience, et avec elles celles du sens, nous avons besoin d’un horizon plus vaste au lieu d’être plus étroit. Le fond de mon jardin est peut-être peuplé de fées, peut-être pas. Mais des yeux pénétrants pourront les discerner au fond de mon jardin imaginaire, et jamais je ne m’excuserai de cela.

 

Salley Vickers

 

 

Sortie officielle de l'ÉCLAT DE NOUR

31/05/2022

Sortie officielle de l'ÉCLAT DE NOUR

Les origines de L'ÉCLAT DE NOUR

25/04/2022

Les origines de L'ÉCLAT DE NOUR

Plus tard, parcourant le monde, certains lieux m'ont rappelé ces fééries de mon enfance. En Turquie, en Iran, en Ouzbékistan... Mais c'est surtout la vieille ville de Lahore, au Pakistan, qui m'a fait retrouver le mystère fantasmé de ces cités enchantées.

Aujourd'hui, la version intégrale des Mille et Une Nuits a sa place dans ma bibliothèque. De par son foisonnement et son origine multiculturelle, c'est une œuvre monumentale. En vérité, la liste des contes n'est pas exhaustive. On dit même que Ali Baba et les Quarante Voleurs n'en fait pas partie, que l'histoire y est plus contemporaine. C'est pour cela que je me suis permis d'écrire à mon tour ma propre Nuit. Mais je ne m'attendais pas à faire face à tant d'obstacles. Car les Nuits sont d'une grande complexité, aussi bien dans leur construction que dans leur style. Je souhaitais également traiter de problématiques actuelles, en particulier le féministe et l'homosexualité, ce qui, du point de vue des traditions religieuses, n'a pas été chose facile. Mais je comptais avant tout retrouver la magie qui m'avait tant fait rêver enfant. Cette aventure d'écriture, ardue et passionnante a duré trois ans.

UN JOUR TU VERRAS change de titre.

01/09/2021

UN JOUR TU VERRAS change de titre.

On en parle sur le web : EmiLucie

12/10/2020

On en parle sur le web : EmiLucie

MON AVIS

L’histoire se situe sur une île bretonne, l’île de Kérouec.

Lors de l’année 1968, un cirque débarque sur l’île pour y donner une unique représentation. Nul ne sait comment le cirque a pu arriver jusque là, mais cette soirée entraînera de grandes perturbations sur la vie de l’île. Les habitants au lieu de mourir se retrouvent plongés dans un coma inexpliqué. L’événement fait la Une des informations nationales pour ensuite retomber dans l’anonymat. Le prologue nous narre ce bouleversement et fait appel au folklore breton. Ici, la mort est une personne réelle : l'Ankou.

En 2018, une jeune médecin Flore arrive tant bien que mal sur l’île pour établir un bilan de santé de Tristan Kerjean, ancien capitaine à la dérive. Son esprit vogue dans le passé. Elle est accueillie par Anaël, majordome de la famille Kerjean. Personnage au combien énigmatique dont on ne connaît pas l’âge.

Le récit alterne entre les découvertes que Flore fait sur la famille Kerjean  et les pensées plus ou moins délirantes de Tristan. Son esprit est bloqué dans le passé à l’époque où le fameux cirque est venue sur l’île.

Au fil de la lecture, les mystères de l’île sont dévoilés, passé et présent s’entremêlent pour mieux se rejoindre dans un final éblouissant.

J’ai lu ce roman d’une traite et n’ai pas réussi à le lâcher. Les transitions entre les deux époques de l’histoire sont très fluides, on glisse d’une époque à une autre sans s’en rendre compte. L’auteur a fait preuve d’une très grande habilité pour relier ces deux récits. Cette histoire d’amour contrariée mêlée à un brin de vengeance m’a envoûtée. L’auteur nous offre un magnifique conte onirique empreint de poésie et de mélancolie. Le style de l’auteur m’a beaucoup fait penser à la manière de conter de Neil Gaiman. J’ai également trouvé que les descriptions de l’auteur sont très cinématographiques. L’auteur nous propose un monde onirique mélange de Moulin rouge, Tim Burton et d’Une sirène à Paris. Un vrai délice.

 

EN BREF

Cette fable onirique est un véritable coup de coeur. L’auteur entremêle folklore breton, créatures de cirque, amour et vengeance avec une très grande habilité.

 

C’EST UN PEU COMME

"Le Faucheur" de Terry Pratchett : la Mort est renvoyée et les gens ne meurent plus.

Coup de cœur : ALAMUT

26/09/2020

Coup de cœur : ALAMUT

Retranché dans sa citadelle dominant la plaine, le grand maître Hassan Ibn Sabbâh mène, à la fin du XIe siècle, une guerre sainte en Iran. Il n'a que peu de soldats et seuls ses proches le connaissent intimement. Parti de presque rien, sans armée, sans terre et sans guère d'appuis à la cour, il dominera le monde. Des hommes seront prêts à mourir pour lui avec le sourire aux lèvres. Des foules entières se prosterneront sans combattre. Un millénaire plus tard, la manipulation des masses, telle qu'il la pratiqua, continue d'ébranler les empires modernes.   Mélange d'aventures et de philosophie politique, Alamut n'évoque la violence des complots d'alors que pour mieux renvoyer aux problèmes cruciaux des civilisations modernes.

 

« ... je partage l'humanité en deux catégories fondamentalement différentes : une poignée de gens qui savent ce qu'il en est des réalités, et l'énorme majorité qui ne sait pas. » Vladimir Bartol

 

 

Julie Voisin - Réalisatrice

29/06/2020

Julie Voisin - Réalisatrice

La chanson qui a donné son nom à UN JOUR TU VERRAS (L'Île au bois Dormant)

21/06/2020

La chanson qui a donné son nom à UN JOUR TU VERRAS (L'Île au bois Dormant)

En 1954, la chanson Un jour tu verras a été écrite pour le film de Henri Decoin, « Secret d’alcôve », dans lequel Marcel Mouloudji l’interprétait lui-même. Si le film se fait vite oublier, la chanson, elle, va devenir un succès populaire et asseoir définitivement la notoriété du chanteur.

 

Derrière les paroles légères et poétiques, Mouloudji y révèle pourtant une profonde mélancolie. Il n’y a rien d’étonnant à cela quand on sait que Mouloudji et Jacques Prévert se côtoyaient.

 

Un jour, tu verras,

On se rencontrera…

 

C’est l’histoire d’un homme qui, au cours d’un bal populaire va tomber amoureux d’une femme.

 

L'emploi du futur incarne l’espoir. Pourtant, le temps passe. Et avec le temps, la vie s’en va. L’atmosphère devient désuète. Les couleurs ternissent, et peu à peu s’installe la tristesse, avec ces âmes grises, cette brume et cette mélancolie. Le bal se dissous dans ce brouillard et on comprend peu à peu que le futur parle du passé. Un passé révolu, regretté. La rencontre a déjà eu lieu.

Il s’agit d’un souvenir. Le souvenir d’un amour à jamais perdu.

 

Vers une fin du monde

Vers une nuit profonde.

 

On pourrait presque croire que l'être aimé n'est plus de ce monde.

Et cet accordéon qui tente de sourire pour ne pas pleurer.

 

Le Capitaine Kerjean cherchait déjà Carmen lorsque cette chanson est arrivée à mes oreilles. L’écho était trop grand, la corrélation trop forte pour que j’en reste sourd. Un jour tu verras a envahi l’esprit du vieux marin, l'univers du roman tout entier, et ne les a plus quitté, jusqu’à la dernière ligne.

 

UN JOUR TU VERRAS (L'Île au Bois Dormant) et son rapport au Cinéma

19/06/2020

UN JOUR TU VERRAS (L'Île au Bois Dormant) et son rapport au Cinéma

Au début des années 1900 en Angleterre, une jeune veuve, Lucy Muir, étouffant à Londres, décide de louer un cottage dans la station balnéaire de Whitecliff. Elle s'y installe avec sa fille Anna et sa fidèle servante Martha. La maison est hantée et, dès le premier soir, elle surprend l'apparition fantomatique de l'ancien propriétaire, Daniel Gregg, un capitaine de la marine bougon et espiègle.

La location du cottage n'étant pas donnée, Lucy connait rapidement des problèmes d'argent. Daniel lui propose alors de dicter ses mémoires, qu'elle publiera sous son nom. Au cours de l'écriture du livre, une grande complicité s'instaure entre eux...

 

Ainsi commence l'histoire, imaginée par l'écrivaine britannique R. A. Dick, que Hollywood a adapté en 1947 sous la férule talentueuse de Joseph Mankiewicz. Une adaptation très fidèle au roman, pour son élan romanesque, son atmosphère mystérieuse et sa mélancolie débordante. De ce chef d'œuvre, Mankiewicz dira lui-même : "Il y a le vent, il y a la mer, il y a la quête de quelque chose d’autre… Et les déceptions que l’on rencontre. Ce sont là des sentiments que j’ai toujours voulu transmettre, et je crois bien qu’on en trouve trace dans presque tous mes films."

 

J'ai redécouvert ce film il y a six ans. N'hésitez pas vous-mêmes à le voir ou le revoir. Lorsque vous lirez "Un jour tu verras", vous saisirez alors toutes les associations, les ponts et les corrélations qui jalonnent mon roman.

 

Dans une moindre mesure, "Un jour tu verras" fait également référence à Rebecca, de Daphné du Maurier, pour l'atmosphère pesante du manoir de Manderley et la présence inquiétante de sa servante. À ceux qui ont encore en tête l'adaptation qu'en a faite Alfred Hitchcock, vous n'échapperez pas au clin d'œil sur l'arrivée de Flore au domaine Kerjean.

 

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Rebecca - Alfred Hitchckock - L'arrivée à Manderley

La musique dans UN JOUR TU VERRAS (L'Île au Bois Dormant)

19/06/2020

La musique dans UN JOUR TU VERRAS (L'Île au Bois Dormant)

La musique est omniprésente dans UN JOUR TU VERRAS.

Elle intervient diégétiquement, c'est à dire qu'elle fait partie intégrante du récit. Un piano, une radio... mais elle peut aussi surgir de manière incongrue, comme dans une comédie musicale.

 

Au-delà de la chanson éponyme de Mouloudji, qui est à elle seule un nœud central du récit, on découvre deux univers musicaux qui s'affrontent, à l'image de deux générations :

 

Le "vieux monde" est illustré par la puissance poétique du "Prélude à l'Après-midi d'un faune", de Debussy. Puis, plus proche de nous, le joyeux "C'est Magnifique" de Luis Mariano, que mes parents écoutaient en boucle sur le tourne-disque. Mais aussi "Raining in my heart", de Buddy Holly, avec son charme suranné des années 50.

 

Arrivent ensuite les chansons du "renouveau", celui des années 60, avec sa jeunesse éprise de liberté, bien décidée à briser le carcan étouffant de la bourgeoisie. Léo Ferré chante "C'est extra", qui fit scandale à l'époque, "California Soul" de Marlena Shaw deviendra un hymne hippie, et surtout le sulfureux et punk "Down to the Streets" des Stooges avec son emblématique leader Iggy Pop.

A noter que ces trois chansons sont sorties en 1969, alors que l'intrigue du roman se déroule un an plus tôt.

Pourquoi cet anachronisme ? Je vous laisse le découvrir...

 

 

N'hésitez pas à les ré-écouter (ou les écouter). Elles murmureront à vos oreilles pendant la lecture.

 

Illustration : The Stooges - 1969